jeudi 18 février 2010

-06- Volcan Sibayak



C'est avec un peu de nostalgie que nous quittons l'ile de Samosir, riches d'expériences, d'émotions et d'images nouvelles.


Dernier regard sur cet environnement d'exception avant de prendre le petit déjeuner puis le bateau de 9 heures pour Parapat. Pas de minibus aujourd'hui, nous sommes un peu fatigués et n' avons pas envie de subir un chauffeur peut-être kamikaze. Sur le port de Parapat, nous négocions un taxi que nous partageons avec un couple de Finlandais qui a du échanger 10 mots en 2 heures de voyage...

Le voyage est beaucoup plus confortable qu'a l'aller... et la vue sur le lac Toba nous enchante encore.

Nous quittons peu a peu les bords du lac pour monter plus en altitude. Brastagi, la ville ou nous devons nous rendre est a 1360m. Vers 13 heures nous arrivons a Brastagi, ville bruyante, grise et agitée qui s'étend sur une seule rue longue de plusieurs kilomètres.
Notre première impression n'est pas bonne. Après avoir trouvé un hôtel très confortable nous allons visiter les différents marchés odorants et colorés de la ville. Marché aux légumes, aux épices et aux fleurs. Vous voyez sur l'image ci-dessous que les petits sont habitués très tôt aux odeurs si spéciales de l'Asie!







































Nous nous renseignons sur l'ascension du volcan Sibayak que nous avons prévue pour le lendemain. Chance! Notre hôtel est juste sur la route que nous devons prendre! Il n' y a qu' a prendre un opelet -minibus- qui nous conduira au départ du chemin.
Nous dinons dans un restaurant très simple et nous régalons d'un riz frit spécial avec œuf et poulet satay et une grande Bintang: la bière du coin. Délicieux!
Il fait nuit tôt en Asie: après cette journée bien remplie nous sommes au lit a ... 19 heures 30!















C' est le grand jour! Départ a 8 heures a l'assaut du Sibayak sur une route goudronnée; premier arrêt pour s'inscrire sur un carnet - au cas ou on ne reviendrait pas... et paiement d'un droit d'entrée dans le site.
Nous cheminons longtemps sur cette route très pentue jusqu'au moment ou nous arrivons le long d'une falaise: c'est par la qu'il faut trouver les fameuses marches qui donnent l'accès au sentier vers le volcan.
Nous longeons la falaise mais ne trouvons aucune marche; il y a deux personnes arrêtées qui elles aussi, ont l'air de chercher. Nous engageons la conversation, elles voudraient monter au volcan mais ne trouvent pas le chemin. Je vais un peu de tous cotes et trouve une sorte de faille dans la falaise, je m' engage suivie de Jacques, et nous arrivons sur Le chemin : la présence de deux touristes et de leur guide confirme notre intuition. Maintenant c'est "piece of cake". Du coup les deux touriste indonésiens viennent avec nous, très contents de ne pas être tout seuls.

L'ascension se fait sans problème; on a parfois du mal a distinguer le sentier car la brume descend petit a petit du sommet. Du coup, Jacques et moi construisons de petits cairns pour retrouver le chemin du retour.
Au fur et a mesure que nous montons nous voyons les fumerolles autour du cratère du volcan et nous sentons la forte odeur de soufre (!).

Il fait un peu frais au bord du cratère, nous sommes vraiment dans la brume et avons du mal a en distinguer l'autre cote. Les jets de vapeur sortent avec violence et font un bruit assourdissant.
Nous ne voyons plus nos deux Indonésiens qui sont loin derrière nous. Ils arrivent enfin, souriants et heureux d'avoir réussi un tel exploit!




Après avoir discuté un moment avec nos amis d'un jour nous repartons en cherchant les derniers cairns.
La descente est aisée. Nous sommes très rapidement au pied le la falaise ou nous trouvons les marches. Du coup Jacques construit des cairns permettant de repérer les marches, ce qui facilitera la tache des randonneurs suivants.

Nous avons vaincu le volcan Sibayak!

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